SOBICAIN

Centro Bíblico San Pablo

SOBICAIN / Centro Bíblico San Pablo

La Bible des Peuples

1 En la trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, alors que j’étais parmi les déportés sur le bord du fleuve Kébar, les cieux s’ouvrirent et je vis des visions de Dieu.

2 Le cinquième jour du mois, en la cinquième année de la déportation du roi Joiakin, 3 la parole de Yahvé fut adressée au prêtre Ezéquiel fils de Bouzi, au pays des Kaldéens, sur les bords du fleuve Kébar.

Ezéquiel voit la Gloire de Yahvé

La main de Yahvé fut sur moi. 4 Je regardai : un vent de tempête venait du nord. Je vis une grande nuée : là un feu fulgurant s’environnait de lumière, et tout au centre c’était comme du métal incandescent. 5 Au milieu du feu il y avait quatre êtres vivants, tous les quatre semblables. 6 Chacun avait quatre faces et quatre ailes. 7 Leurs jambes étaient droites, avec des sabots comme ceux des bœufs ; elles brillaient comme le bronze poli. 8 Sous leurs ailes ils avaient (sur les quatre côtés) des mains d’hommes. Leurs ailes à tous les quatre 9 se touchaient de l’un à l’autre. Ils n’avaient pas à se tourner dans leur marche : ils allaient droit devant une de leurs faces.

10 Leur face était semblable à celle d’un homme, mais les quatre avaient aussi une face de lion à droite, les quatre avaient une face de taureau à gauche et les quatre avaient une face d’aigle. 11 Leurs ailes étaient déployées vers le haut ; chacun avait deux ailes qui rejoignaient celles de ses compagnons et deux ailes qui lui couvraient le corps. 12 Chacun d’eux allait droit devant une de ses faces, ils allaient là où l’esprit les poussait et ne se tournaient pas en marchant.

13 Entre les êtres il y avait comme des charbons ardents : on aurait dit un ballet de torches entre ces êtres ; le feu illuminait, et du feu jaillissaient des éclairs. 14 Ces êtres allaient et venaient comme l’éclair.

15 Regardant bien ces êtres, je vis une roue à terre à côté de chacun des quatre. 16 Ces roues scintillaient comme des pierres précieuses ; toutes les quatre avaient la même forme. Chaque roue était double : on aurait dit deux roues entrecroisées. 17 De cette façon elles pouvaient avancer dans les quatre directions, elles n’avaient pas à se tourner. 18 Leur jante était de grande taille et d’aspect terrifiant, car les quatre avaient des yeux tout autour. 19 Lorsque les êtres avançaient, les roues avançaient à côté d’eux, lorsque les êtres s’élevaient de terre, les roues aussi s’élevaient.

20 Les êtres allaient là où l’Esprit voulait, et les roues y allaient aussi, car l’esprit qui était dans l’être était aussi dans les roues. 21 Quand ils avançaient, elles avançaient ; quand ils s’arrêtaient, elles s’arrêtaient ; quand ils s’élevaient de terre, les roues s’élevaient également, car l’esprit de l’être était aussi celui des roues.

22 Par-dessus les êtres on voyait comme une plate-forme de cristal resplendissant ; 23 sous la plate-forme leurs ailes se dressaient parallèles l’une à l’autre.

24 J’entendis alors le bruit de leurs ailes, comme le bruit des grandes eaux, comme la voix du Dieu Tout-Puissant. Lorsqu’ils marchaient, c’était un bruit de tempête, comme le vacarme d’une foule ; lorsqu’ils s’arrêtaient, ils repliaient leurs ailes.

25 J’entendis un bruit au-dessus de la plate-forme qui était par-dessus leur tête. 26 Je vis comme une pierre de saphir en forme de trône, et sur cette forme de trône un être ayant une apparence humaine dans sa partie supérieure. 27 Je le vis comme entouré de métal incandescent, plongé dans le feu, et depuis ce qui était comme ses reins et au-dessous, ce n’était que du feu qui projetait de la lumière. 28 La lumière qui l’entourait avait l’aspect de l’arc qu’on voit dans les nuages aux jours de pluie.

Cette vision était une image de la Gloire de Yahvé, quand je la vis je tombai la face contre terre ; j’entendis alors une voix qui me parlait.

  • Ezéquiel 3,14
  • Ezéquiel 8,3
  • Ezéquiel 11,24
  • Ezéquiel 40,2
  • Isaïe 6,1
  • Ezéquiel 10,8
  • Zacharie 4,10
  • L´Exode 24,10
  • L´Apocalypse 4,6
  • Isaïe 6,1
  • Daniel 7,9
Ez 1,1

Le livre commence par deux introductions différentes. Personne ne sait à quoi correspond la trentième année du premier verset : c’est peut-être une erreur d’un scribe. La cinquième année de Joiakin nous situe en 594 avant le Christ.

La main de Yahvé fut sur moi. Ezéquiel est transporté en extase : comme si abandonnant son corps, il était pris en Dieu : il perçoit quelque chose du mystère de Dieu, il reçoit sa mission et devient un autre homme.

Ez 1,3

Un vent de tempéte venait du nord. Ezéquiel est comme abasourdi par un flot d’images très vives qui accompagnent les paroles de Dieu. Nous retrouverons la vision du char de Yahvé au chapitre 10 où l’on voit Yahvé quitter son Temple de Jérusalem pour aller vivre à Babylone parmi les exilés.

On pensait à l’époque que les dieux étaient astreints à résider dans des sanctuaires et des pays déterminés. C’est ainsi qu’à Babylone les Juifs exilés, loin de leur patrie et du Temple où ils pouvaient adorer Yahvé, perdent vite l’espoir. Ils pensent que Dieu les a abandonnés et que seuls, ceux qui sont restés dans leur patrie, bénéficient de son attention.

Pour cette raison précisément, Yahvé enseigne à Ezéquiel que bien qu’il réside dans le Temple de Jérusalem, il n’en est pas moins présent dans la lointaine Babylone. Yahvé suit son peuple exilé et habite avec lui.

Ezéquiel voit quatre créatures à quatre faces et quatre ailes. Cette vision rappelle les “Kéroubs”, ces êtres fantastiques qui gardaient les palais et les temples de Kaldée et d’Assyrie. Ils réunissaient en une seule statue les traits de tout ce qui évoque la force dans la nature : l’homme, l’aigle, le lion et le taureau. Ici, ils deviennent des êtres vivants, impétueux, qui entourent et protègent le mystère de Dieu. Les roues entrecroisées qui vont dans toutes les directions montrent l’action de Dieu à travers l’univers. Elles sont en constant mouvement, avec des yeux qui voient tout. Dans Ap 4 l’apôtre Jean emploie des images provenant de cette vision.

L’arc-en-ciel et la voûte transparente comme un cristal qui supportent le trône, suggèrent la limpidité et la pureté du mystère de Yahvé. De même le feu où tout ce qui n’est pas Dieu est détruit.

Un être ayant une apparence humaine (26) . Avançant vers le centre du mystère de Dieu, la dernière image est une forme humaine : tout le pouvoir divin rayonne de cet être mystérieux et personnel à l’image duquel l’homme a été créé.

Sélectionnez un verset à souligner
Sélectionnez un verset à favori
Sélectionnez un verset à partager
Sélectionnez un verset ou une note à commenter
Envoyez-nous vos commentaires sur ce verset ou cette note:

Afin de vous répondre, merci de renseigner les informations suivantes:

Sélectionnez un verset à modifier
Cliquez n'importe où sur le texte de la note pour le modifier
Cliquez n'importe où sur le texte d'introduction pour le modifier
Sélectionnez un verset à modifier ou ajoutez une liste de références
Édition de notes bibliques

Modification du titre du chapitre (dans le sélecteur de chapitre)

(lorsque vous appuyez sur Enregistrer les modifications, la page s'actualise automatiquement)

Titre actuel:

Édition d'introduction

Édition d'références

Verset sélectionné:

Références pour ce verset:

  • Pas de références
Conózcanos
Contacto
Conózcanos
Contacto