La malice du pécheur et la bonté de Dieu.— La malice même des hommes nous incite à nous confier en la bonté de Dieu
La première partie (v.1-5) nous montre le mal comme un pouvoir personnifié. La seconde (6-13) nous dit que le pouvoir de Dieu est plus grand encore.
1 Au maître de chant. De David, serviteur de Yahvé.
2 Le méchant, dans son cœur, n’entend que la voix du péché. La crainte de Dieu n’est pas présente à ses yeux.
3 Il se voit d’un trop bon œil pour découvrir son mal,
4 pour taire ses paroles méchantes et mensongères ; il ne pense même plus à faire le bien.
5 Jusque sur son lit il médite l’injustice. Il s’obstine sur un chemin qui n’est pas le bon, il ne condamne pas le mal.
6 Seigneur, ta grâce est à la hauteur des cieux, ta vérité s’élève jusqu’aux nuées.
7 Ta justice est l’égale des montagnes altières, et tes jugements comme le grand abîme ; hommes ou bêtes, tu es le sauveur de tous.
8 O Dieu, que ta grâce est précieuse, les fils d’Adam s’abritent à l’ombre de tes ailes.
9 Ils se rassasient de l’opulence de ta maison, et tu leur donnes à boire au torrent de tes délices.
10 En toi se trouve la source de vie, et c’est par ta lumière que nous voyons la lumière.
11 Donne encore ta grâce à ceux qui te connaissent et ta justice aux hommes au cœur droit.
12 Ne permets pas que l’orgueilleux me piétine ou que la main du méchant me chasse.
13 Mais non, voilà ces malfaisants à terre, les voilà renversés sans pouvoir se relever.