1 Rends-moi justice, ô Dieu, défends ma cause
face à la nation infidèle.
Délivre-moi des gens malhonnêtes et pervers.
2 Si tu es mon Dieu, mon refuge,
pourquoi m’as-tu abandonné ?
Pourquoi dois-je marcher l’air défait
sous l’oppression de l’ennemi ?
3 Envoie ta lumière et ta vérité,
elles me guideront, elles me conduiront
jusqu’à ta montagne sainte et ta demeure.
4 Avec elles j’arriverai à l’autel de Dieu,
du Dieu qui est ma joie, et je jouerai ;
je te louerai sur la harpe, ô Dieu, mon Dieu.
5 Pourquoi broyer du noir, ô mon âme,
pourquoi ces gémissements où tu te replies ?
Espère en Dieu : j’irai louer encore
celui qui est mon Dieu, le salut de ma face.
43 L’auteur de ce psaume se souvient avec nostalgie du Temple de Jérusalem et des splendides cérémonies du temps passsé. Il vit maintenant en terre étrangère, en un lieu où ses mots, sa culture, sa foi ne signifient rien pour personne. On lui dit : “Où est ton Dieu ?”, et il en arrrive à se demander : “Qui suis-je ?”
De fervents appels à Dieu et des cris d’espoir marquent tout le psaume comme un refrain répété trois fois.
Qui de nous ne pourrait s’appliquer ce psaume ? Le progrès humain, si grand et salutaire soit-il, entraîne de nouveaux problèmes et crée en nous de nouveaux désirs. Nous nous rappelons parfois que nous sommes faits pour plus : rien de cela ne nous comble, et la mort toujours est au terme. Comment retrouver ces moments où nous avons connu les vraies joies ?