1 Au maître de chant. Sur l’air “la silencieuse colombe des pays lointains...”. De David. Poème. Lorsque les Philistins s’emparèrent de lui à Gat.
2 O Dieu, aie pitié de moi quand on me harcèle ! tout le jour l’assaillant me presse, 3 tout le jour il me harcèle et me regarde me débattre.
Qu’ils sont nombreux, mes adversaires !
C’est en toi, Très-Haut, 4 que je me confie, le jour où je prends peur :
5 je réveille ma foi aux paroles de Dieu, en Dieu je me confie et je n’ai plus de crainte : que peut me faire un mortel ?
6 Tout le jour j’entends des paroles blessantes, ils ne pensent qu’à me faire du mal.
7 Ils s’ameutent et se cachent, ils relèvent mes traces, ils partent en chasse contre moi.
8 Pas de salut pour eux après tant d’injustices, ô Dieu, fais tomber sur eux la fureur des païens.
9 Tu as fait le compte de mes déboires, recueille mes larmes dans ton fermoir.
10 Mes ennemis reviendront en arrière le jour où je ferai appel, car je sais bien que Dieu est pour moi.
11 Je réveille ma foi aux paroles de Dieu, 12 en Dieu je me confie et je n’ai plus de crainte : que peut me faire un mortel ?
13 Je n’oublie pas, ô Dieu, mes promesses, je t’offrirai la victime pour l’action de grâce.
14 Car tu as gardé mes pieds d’un faux pas et je marcherai en présence de Dieu dans la lumière des vivants.