1 Au maître de chant. Sur la githienne. Des fils de Coré. Psaume.
2 Que tes demeures nous sont bonnes,
ô Seigneur Sabaot !
3 Mon âme désire, jusqu’à s’en consumer,
les esplanades du Seigneur.
Mon cœur et ma chair crient de joie :
je vais au Dieu vivant !
4 Même les moineaux trouvent là leur maison
et l’hirondelle un nid pour y loger ses petits
juste à côté de tes autels,
ô Seigneur Sabaot, mon roi et mon Dieu !
5 Heureux ceux qui demeurent en ta maison,
ils resteront là pour te louer !
6 Heureux ces pèlerins qui cherchent en toi la force
et qui ont à cœur de monter vers toi !
7 Ils font étape au val des Saules,
ils y boivent à la source
déjà bénie par les premières pluies ;
8 ils passent les murailles, l’une après l’autre,
jusqu’à se présenter devant Dieu à Sion.
9 Seigneur, Dieu Sabaot, entends ma prière,
écoute donc, Dieu de Jacob !
10 O Dieu, notre bouclier, ouvre les yeux,
aie un regard pour ton roi.
11 Une journée sur tes esplanades en vaut mille
et je choisis de rester sur le seuil,
devant la maison de mon Dieu,
plutôt que de partager la demeure des méchants.
12 Le Seigneur est un rempart, un bouclier,
le Seigneur donne la grâce, et puis la gloire
à ceux dont la conduite est irréprochable :
aucun bien ne leur sera refusé.
13 O Seigneur Sabaot,
heureux celui qui espère en toi !
84 Tout croyant est un pèlerin à la recherche de la patrie éternelle. Il sent le besoin de sortir de son fauteuil, de laisser le lieu de vacances où l’on est bien habitué aux voisins, pour se joindre aux grandes marches et pèlerinages dans lesquels on revit et réaffirme ensemble sa foi.
Heureux ceux qui demeurent en ta maison : les prêtres et Lévites qui assurent les célébrations et les chants.
Je choisis de rester sur le seuil... Plutôt dormir à la belle étoile, sur l’esplanade, que d’aller demander à quelque bourgeois de Jérusalem, peut-être arrogant et incapable de partager la joie du pèlerin.