1 Alors j’ai vu dans le ciel un autre signe grand et étonnant, sept anges porteurs de sept fléaux. Ce sont les derniers, car avec eux s’apaisera la fureur de Dieu. 2 J’ai vu un grand bassin de cristal avec des veines de feu, et sur cette estrade de cristal se tenaient les vainqueurs de la bête et de son image et du chiffre de son nom ; ils avaient en main les guitares de Dieu.
3 Leur chant, c’est le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau :
“Grandes et admirables sont tes œuvres,
Seigneur Dieu, Maître de l’univers !
Tes actes sont justes et vrais, ô Roi des nations !
4 Peut-on refuser de te craindre, Seigneur,
et de donner gloire à ton nom ?
Car toi seul es saint :
tous les peuples viendront adorer en ta présence,
car tes décisions maintenant sont venues à la lumière.”
5 Et voici ce que j’ai vu ensuite : le Temple céleste de Dieu s’est ouvert, la Tente des Déclarations divines. 6 Les sept anges porteurs des sept fléaux sont sortis du temple vêtus de lin brillant et impeccable, avec des ceintures d’or à la hauteur de la poitrine, 7 et l’un des quatre Vivants a remis aux sept anges sept coupes d’or remplies de la fureur du Dieu qui vit pour les siècles des siècles.
8 Le temple a été envahi par la fumée provenant de la Gloire de Dieu et de sa puissance ; il n’a plus été possible d’entrer dans le temple avant que les sept fléaux des sept anges aient pris fin.
Nous revenons à la chute attendue de Rome qui est vue comme un jugement de Dieu. Les “sept coupes” mélangent des images provenant des fléaux d’Egypte et de différents textes prophétiques.
Har-Maguédon ou Montagne de Méguiddo (16,16), rappelait une célèbre défaite de l’histoire juive (2 R 23,29) et c’est une façon de prédire la défaite de ceux qui s’assemblent là. Jean annonce aux sociétés qui gouvernent le monde dans l’injustice, l’inévitable jugement de Dieu et le moment de la destruction.