1 Malheur au pays des sauterelles ailées, au-delà des fleuves de Kouch,
2 ce pays qui envoie des messagers sur mer,
dont les barques de roseaux courent sur les eaux.
Allez, messagers rapides,
vers ces gens de haute taille, à la peau bronzée,
vers ce peuple redouté de près et de loin,
vers cette nation puissante et dominatrice,
dont le pays est traversé de fleuves.
3 Vous tous, habitants du monde,
vous qui peuplez la terre,
quand l’étendard sera sur les monts, regardez ;
quand on sonnera du cor, écoutez.
4 Car voici ce que dit Yahvé :
D’où je suis je regarde, et je reste immobile,
comme la chaleur torride au plein milieu du jour,
comme le nuage qui rafraîchit au plus fort de l’été.
5 Fini le temps des fleurs avant la moisson,
lorsque la fleur devient raisin qui commence à mûrir,
on coupe les grappes à coups de serpe,
on taille, on enlève les rameaux...
6 Les voilà livrés aux rapaces des montagnes
et aux bêtes de la terre.
Les rapaces viendront sur eux l’été,
et les bêtes sauvages y seront en hiver.
7 Mais un jour ils apporteront l’offrande à Yahvé Sabaot, ces gens de haute taille, à la peau bronzée, ce peuple redouté de près et de loin, cette nation puissante et dominatrice dont le pays est traversé de fleuves. Ils viendront l’apporter au Mont-Sion, là où réside le Nom de Yahvé.
Voir commentaire en 13,1. On remarquera deux additions placées là beaucoup plus tard : 18,7 et 19,16-24. Un des Juifs qui s’étaient établis en Egypte est l’auteur de ces lignes exprimant sa conviction qu’un jour les nations païennes se convertiront au vrai Dieu.