1 Au maître de chant. Psaume de David.
2 Entends ma voix, mon Dieu, tu vois que je me plains, protège ma vie des menaces de l’ennemi.
3 Fais que j’échappe au parti des méchants, aux manœuvres des malfaisants.
4 Ils ont fait de leur langue une épée aiguisée, ils ont leurs flèches : des paroles menaçantes 5 qu’ils décochent soudain sur les gens honnêtes.
Ils tirent à l’improviste, sans prendre de risques.
6 Ils s’encouragent à faire le mal, ils voient la manière de dissimuler le piège, et ils disent : “Qui verra, 7 qui percera nos secrets ?”
Celui qui scrute le fond de l’homme les mettra à jour.
8 Voici que Dieu leur décoche sa flèche et d’un coup on les voit blessés.
9 Leurs propres paroles les ont fait tomber, et ceux qui les voient n’en ont pas pitié.
10 Alors chacun découvre la crainte et dit hautement que c’est l’œuvre de Dieu : on comprend son action.
11 Le juste se réjouira dans le Seigneur et se confiera en lui ; ceux qui ont le cœur droit en tireront fierté.
64 Alors chacun découvre la crainte. Ne méprisons pas la crainte de Dieu, à moins que nous ne soyons de ces parfaits qui sont devenus pur amour de Dieu. On n’éduque pas un enfant sans corrections ; la grande majorité des humains ne sont pas des anges, et ils ont besoin de voir que la justice est effective. Combien de gens ont vu la justice de Dieu se lever à l’est de chez nous. Demandons-lui qu’elle se lève aussi sur notre monde de l’ouest, même s’il doit y avoir des larmes et de la casse.